Le TOEIC (Test of English for International Communication) est un des examens de maîtrise de la langue anglaise les plus réputés. Noté sur 990 points, ce test de référence vise à certifier le niveau d'anglais de locuteurs non natifs. Suffit-il pour autant de se contenter d'une note de 495 points pour valider cette certification ? Pas tout à fait, car parler de moyenne n'a que peu de sens dans le contexte du TOEIC. Les résultats visés dépendent ainsi largement des objectifs poursuivis par les candidats, qu'il s'agisse de renforcer leur employabilité ou de postuler auprès d'une entreprise étrangère. Alors, comment reconnaître un bon score au TOEIC ? Suivez le guide.
Quels sont les critères de notation du TOEIC ?
Vous envisagez de vous expatrier pour lancer votre carrière ou d'ajouter une précieuse ligne sur votre CV ? Alors le TOEIC est un sésame quasi indispensable. Créé dans les années 70, ce test de langue vise principalement à attester du niveau d'anglais opérationnel des candidats. S'il en existe trois variantes, le TOEIC Listening and Reading demeure la référence dans le monde professionnel. Ce test se divise en deux parties consacrées respectivement à la compréhension orale et écrite. Chaque section est notée sur 495 points répartis en 100 questions, qui rapportent entre 3 et 5 points en fonction de leur niveau de difficulté. Le score final obtenu au TOEIC est donc tributaire du nombre de réponses correctes du candidat, sachant qu'une absence de réponse n'entraîne le retrait d'aucun point.
Bon à savoir : au TOEIC, 93 réponses correctes sur 100 permettent de décrocher 495 points en compréhension orale. A contrario, les candidats doivent répondre correctement à l'ensemble des questions pour valider la note la plus élevée en compréhension écrite.
Quels scores peut-on obtenir au TOEIC ?
Les résultats du TOEIC sont adossés au Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL), qui classe les compétences linguistiques des apprenants en fonction de leur niveau d'autonomie et d'aisance. Le niveau A2 correspond par exemple aux locuteurs intermédiaires capables de se décrire et d'interagir sur des sujets familiers. Le niveau B2 sanctionne quant à lui les utilisateurs suffisamment indépendants pour comprendre et s'exprimer au sujet de thématiques complexes. Équivalant à un score de 785 points sur 990, le niveau B2 s'avère bien souvent le score minimal demandé pour justifier de compétences avancées en anglais. Certaines écoles et entreprises exigent toutefois un score supérieur encore. En procédure d'admission, plusieurs grandes écoles et instituts d'études politiques recommandent aux postulants de se rapprocher du niveau C1 en validant un score excédant les 900 points.
Un bon score au TOEIC, c'est quoi ?
Concrètement, un bon score au TOEIC dépend de multiples facteurs. Ainsi, accrocher 785 points peut s'avérer suffisant pour de nombreux employeurs. Pour autant, le niveau B2 correspond théoriquement aux compétences en anglais d'un jeune bachelier tout juste sorti du lycée. Passer la barre des 800 points permet donc de se démarquer davantage aux yeux de potentiels recruteurs. Si la maîtrise de l'anglais des affaires est au cœur de la fiche de poste du métier convoité, mieux vaut viser plus haut encore et tenter de cumuler un total de 900 points minimum. Hors du cadre professionnel, la plupart des écoles supérieures demandent un score minimum oscillant entre 800 et 890 points. Rien n'empêche néanmoins de travailler d'arrache-pied pour devancer les attentes en obtenant le résultat le plus élevé possible, car le score moyen des candidats aux écoles les plus prestigieuses tutoie fréquemment les 950 points. Au-delà de 945 points, votre niveau est ainsi celui d'un utilisateur expérimenté parfaitement autonome dans ses prises de parole et ses échanges écrits.
Comment se préparer à obtenir un bon score au TOEIC ?
Viser un bon score au TOEIC suppose de s'en donner les moyens. Bien sûr, baigner dans un environnement anglophone au cours d'un séjour linguistique est le meilleur moyen pour progresser rapidement. À défaut, les futurs candidats peuvent entraîner leur oreille en écoutant des bulletins d'actualité en anglais ou en regardant des films sans sous-titrage. Livres, magazines et articles permettent également de faciliter sa compréhension de sujets variés. Toutefois, le format de l'examen de niveau du TOEIC peut prendre au dépourvu même les candidats au test les plus à l'aise avec la langue de Shakespeare. Plusieurs organismes de formation dispensent alors des parcours destinés aussi bien aux étudiants qu'aux professionnels. Permettant de se familiariser avec les épreuves du TOEIC, ces formations conjuguent modules e-learning, révisions des fondamentaux et cours approfondis. Le parcours se conclut par le test officiel, parfois précédé d'un test blanc.
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